Oiseaux et fleurs dans mon jardin (2/3)...
Bonjour à toutes et tous et bienvenue sur mon blog et la suite 2/3 des oiseaux et fleurs dans mon jardin.
Voici quelques photos et deux montages photos sur Kizoa d'oiseaux (Tisserin "oiseau jaune" et Martin triste) et de fleurs dans mon jardin (les roses commençaient à faner snif !!! et sur la dernière photo ci-dessous du montage ce sont des papayes sur l'arbre) , ainsi que quelques rajouts de Kizoa sur le 2° montage photos.
Le martin triste ci-dessus
Ci-dessus ma vanille
Origines historiques de la vanille de l’Île de La Réunion
Si la vanille de l’île de La Réunion fut une pionnière, ses origines remontent loin… La vanille a en effet été découverte au début du XVIème siècle en Amérique du Sud par les conquérants espagnols. Les Aztèques utilisaient surtout la vanille pour aromatiser les boissons au cacao. Au XVIIème siècle, l'importation en Europe des gousses de vanille est un succès : on s'en sert pour aromatiser le chocolat, les bonbons, et même le tabac en France.
Au XVIIIème siècle, nombreux sont les scientifiques qui font pousser l'orchidée en serres chaudes pour l'étudier. Mais la culture de la vanille reste un mystère : les plants de vanille qui donnent des gousses sont très rares. Pour faciliter la fructification, certains botanistes ont alors l'idée de cultiver la vanille sous un climat tropical proche de celui de sa région d'origine en Amérique du Sud. Ainsi, les premiers plants de vanille sont introduits au début du XIXème siècle sur l'île Bourbon - nom de l'île de La Réunion à l'époque. C’est pourquoi la vanille de l’île de La Réunion porte aujourd’hui le label "vanille Bourbon".
1841 : un jeune esclave signe l’acte de naissance de la vanille de l’Île de la Réunion…
Vers le milieu du XIXème siècle, des scientifiques découvrent que le vanillier a besoin d'un agent fertilisateur extérieur, en l'occurrence, des abeilles du genre Euglossines ou Mélipones. A la même époque sur l'île Bourbon, Ferreol Beaumont Bellier cultive par intérêt pour la botanique des plants de vanille sur l'île de La Réunion dans son domaine de Sainte-Suzanne. En 1841, un jeune esclave, Edmond Albius, orphelin et recueilli comme un fils par M. Beaumont Bellier qui l'initie à la botanique, est à l'origine de la découverte qui va révolutionner la culture de la vanille.
Il suffit de presser légèrement la fleur en soulevant la cloison mobile qui sépare les étamines des stigmates. Cette découverte va permettre l'essor de la culture de la vanille de l'île de La Réunion, qui sera un temps le premier exportateur de vanille du monde. La culture des vanilliers bien rodée depuis son importation en Europe; la fécondation des fleurs de vanillier découverte sur l'île de La Réunion; les techniques du séchage et de la fermentation des gousses de vanille pratiquées par les Aztèques, toutes ces méthodes vont être introduites aux autres îles de l'océan Indien à partir de l'île Bourbon : les Seychelles d'abord, puis Madagascar et les Comores.
LA SUITE SUR LE SITE LA RÉUNION L'ÎLE INTENSE
Ci-dessus le géranium rosat si parfumé (je coupe des feuilles que je mets dans des coupelles et je rajoute quelques gouttes d'huile essentielle de géranium rosat et cela parfume délicatement toilettes etc...)
Le géranium rosat, Pelargonium x asperum, est différent du géranium décoratif des jardins. Ce géranium est une espèce hybride intragénérique cultivé à La Réunion.
Histoire du Géranium Rosat à La Réunion.
Le géranium rosat est une plante à parfum, Originaire d'Afrique du Sud, le géranium fut introduit à La Réunion vers 1870. A cette époque les habitants prennent peu à peu conscience de l'opportunité de la culture de cette plante dans le développement de l'île.
Les premiers essais de distillation réalisés en 1872 à La Plaine des Palmistes sont encourageants. Boisjoly Potier est considéré comme le précurseur de la culture du géranium à La Réunion : il est le premier à le cultiver et le distiller à grande échelle à la Plaine des Cafres, faisant alors la richesse du Tampon. Dès 1887, suivant son exemple, les planteurs mettent en application de nouveaux procédés d'exploitation, ce qui accélère la mise en place d'une canalisation, le géranium étant un gros consommateur d'eau.
Les conséquences de ces aménagements sont profondes : destruction de la forêt, usure des sols, habitude d'une culture de routine et moindre effort. Mais le géranium rosat permet malgré tout aux petits blancs de l'époque de retrouver travail et santé, il contribue à la résolution de la crise sucrière et façonne un genre de vie et un paysage particulier : celui des hauts.
C'est surtout dans les hauts de l'Ouest, et plus précisément à la Petite France, que la culture du géranium prit une grande importance, ce qui lui valut d'être considérée comme la capitale du géranium.
Dans les années 60, tout le monde sur le Maïdo possédait des plants de géranium et amenait la récolte dans une grande distillerie, sorte de coopérative appartenant aux sucrerie de Bourbon. Parallèlement, tous les petits colons avaient aussi leur propre alambic et faisaient eux-mêmes leur cuite.
Description géranium rosat.
Le géranium rosat est une plante aromatique aux longues feuilles vertes aux nervures rougeâtres, pétiolées, divisées à 3 lobes, très découpées, échancrées, duveteuses et poilues.
Ses feuilles froissées exhalent un fort parfum de rose, restant aux doigts. Les bourgeons sont rougeâtres. Les fleurs petites blanches et pourprées, ont 5 pétales, dont 2 différents, striés de rouge.
La suite sur le site MI AIME AOU
FIN POUR CE JOUR
Une jolie chanson de mon île que je découvre et que j'aime beaucoup
Manu Kdé (Emmanuel cadet), chanteur de séga.
Ségatier de talent de la nouvelle génération, Manu Kdé est de ST-JOSEPH (Réunion).
Merci à PETITE MIMINE POUR SES BEAUX GIFS
C'est toujours avec un grand plaisir que je vous lis et je vous remercie vivement pour vos visites, vos commentaires ICI et je vous souhaite une délicieuse semaine gorgée de bonheur, de douceur, de soleil et surtout portez vous bien.
Une envolée de gros bisous d'amitié de mon ti rocher.