Bonjour à toutes et tous et bienvenue sur mon blog.
Ce jour, pour changer un peu des blagues, poésies, sujets divers..., je vais vous parler des instruments de musique à la Réunion ainsi que des cases créoles de la Réunion du site
http://www.ile-delareunion.com
INSTRUMENTS DE MUSIQUE
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Le tambour malbar est le plus connu. D'un diamètre de 50 cm environ, il est fait d'une peau de chèvre tendue sur un cercle métallique. On le joue avec une baguette pour les temps et d'une éclisse de bambou pour les contre temps.
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Le morlon est un gros tambour cylindrique monté de 2 peaux tendues l'une vers l'autre. Tenu en bandoulière, il est frappé à la main d'un côté (peau mince -chèvre-), à l'aide d'une baguette (peau plus épaisse -bouc-).
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Le matalon, plus petit et de forme convexe, est frappé des 2 mains.
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Le rouler est la basse rythmique du maloya. A l'origine, il s'agissait d'un gros tronc évidé. On utilise désormais un fut de vin ou de rhum sur laquelle on cloue ou tresse une peau de bœuf. Le joueur est assis à califourchon et frappe l'instrument des 2 mains.
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D'environ 40 cm sur 50, le kayamb est fabriqué à partir d'un cadre de bois sur lequel sont clouées ou tressées de part et d'autre, 2 hampes des fleurs de canne à sucre entre lesquelles circulent des grains de safran marron (balisier sauvage). Son épaisseur est d'environ 30 mm. Le joueur le tient légèrement oblique, en le balançant en rythme dans le sens de la largeur, le poignet étant souple.
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Le bobre est un arc musical avec résonateur (calebasse) fait d'un bois dur et souple tendue par une corde végétale ou métallique. Le joueur le tient face à lui, la calebasse à hauteur de l'abdomen, en frappant la corde à l'aide d'un petite baguette munie d'un petit hochet. En éloignant ou en obstruant le résonateur de son abdomen, l'on va obtenir des variations du son.
Cet instrument est bien connu au Brésil (Bérimbau)
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Le piker (ou "sombrèr") est un ensemble de 2 ou 3 nœuds de bambou sur lesquels on frappe à l'aide de 2 baguettes. Il peut être joué sur pied ou posé à terre
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Une musique amoureuse
Sous les doigts d'un guitariste
S'est éveillée, un peu triste,
Avec la brise peureuse ;
Et sous la feuillée ombreuse
Où le jour mourant résiste,
Tourne, se lasse, et persiste
Une valse langoureuse.
On sent, dans l'air qui s'effondre,
Son âme en extase fondre ;
— Et parmi la vapeur rose
De la nuit délicieuse
Monte cette blonde chose,
La lune silencieuse.
Germain Nouveau.
LES CASES CRÉOLES
Les petites cases créoles
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Couleurs vives, moulures en losanges, lambrequins et jardinet fleuri habillent la modestes case en tôle ondulée.
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Comme en charpenterie de marine, des planches de bois, ou bordages, couvrent les structures des murs. Le toit triangulaire à double pente, ou toit tapénak, favorise étanchéité.
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Le revêtement des façades et du toit en bardeaux de bois repose sur un lattis. Des auvents soulignés par des lambrequins rehaussent la façade et protégent ses ouvertures.
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Le baro, portail ombragé fixé à des pilliers en pierre, préserve l'intimité de la case urbaine. Le guétali, petit kiosque au coin de la propriété permet d'observer la rue sans être vu.
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Les cases des grands planteurs
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Des stores en raphia protègent la varangue du soleil et des regards indiscrets. Le bassin qui rafraîchit le parc est également signe d'opulence. Lambrequins et épis ornent jusqu'à la plus petite lucarne faîtière.
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D'imposantes colonnes d'inspiration néo-classique rythment la varangue. Les murs des belles demeures sont blanchis à la chaux coralienne. Le permanganate ajouté à la chaux pour protéger le bois contre les termites donne aux volets leur couleur bleutée.
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Tous ceux qui ont eu le bonheur de passer un certain temps à la Réunion ont emporté d'elle la vision d'un lieu idyllique et un peu paradisiaque dont ils garderont toujours le souvenir. Cette vision s'explique en partie par la gentillesse et la spontanéité de l'accueil créole, mais aussi par l'extraordinaire beauté des paysages dont certains sont uniques au monde. Et, si la beauté de sites y est en symbiose avec la beauté des visages, la Réunion possède une autre forme d'attrait qui contribue à faire d'elle une sorte d'Eden.
Cet attrait lui est donné par celles que l'on peut appeler "les belles créoles", à l'instar de ces belles créatures qui parfois les habitent ou les hantent, pour peu que l'on aime évoquer leur histoire.
Les efforts entrepris depuis quelques années pour restaurer ces anciennes demeures créoles sont très importants et sont d'ailleurs coordonnées depuis 1979 par la présence à la Réunion d'un architecte des bâtiments de France, dont l'action, associée à celle des élus et à celle d'autres acteurs, mérite d'être saluée tout particulièrement. Elle concourt en effet à redonner au patrimoine réunionnais une importante plus-value, mais aussi à développer d'une façon considérable les attraits touristiques de l'île. C'est ainsi que, de place en place, on voit refleurir de prestigieux fleurons de ce patrimoine, qui sont les témoins d'une époque désormais révolue, mais qui reste présente dans l'esprit de beaucoup de Réunionnais parce que partie intégrante de l'histoire de la Réunion comme de l'histoire de France. Perdues au fond des jardins en friche, beaucoup d'entre elles semblaient être vouées à l'oubli. Ce n'est qu'à travers des grilles rouillées et des écrans de hautes herbes qu'on devinait leurs façades lézardées, burinées et noircies par l'inexorable empreinte du temps et des intempéries.
Depuis leur rénovation, quelque chose a changé. Il s'est produit comme un déclic qui fait qu'en les regardant, majestueuses dans leur blancheur immaculée retrouvée, chacun a envie de revenir en arrière, pour revivre un instant inoubliable d'histoire intitulé : \"Si la Réunion m'était contée\". Le touriste qui parcourt notre Ile est surpris de les découvrir ici où là. Tantôt elles se dressent fièrement au centre-ville, tantôt elles préfèrent s'isoler du bruit et s'abriter en rase campagne au bout d'une longue allée bordée de cocotiers ou de palmistes. D'autres fois, c'est en visitant des écarts de grandes villes qu'elles sont surprises au détour d'un chemin, douillettement enfouies dans un petit paradis de verdure, d'où elles émergent, mystérieuses et élégantes.
Il faut parfois, pour les découvrir cachées derrière de hauts murs blancs, pousser la curiosité jusqu'à s'approcher d'une grille en fer forgé pour les admirer dans leur intimité. Quelle que soit leur parure, toutes sont habillées de dentelles finement ornées baptisées \"lambrequins\", que les artisans réunionnais découpent en de nombreuses variétés toutes plus élégantes et plus fines les unes que les autres.
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La Case Créole.
Couverte de bardeaux, bordée de lambrequins,
La Case Créole est belle sous cette dentelle.
Sa silhouette gracile se détache du ciel,
Ce voile immense, d'un bleu serein.
De toutes parts sculptée, façonnée avec soin,
Elle accueille ses hôtes sans le moindre dédain,
Ouvrant les portes de son sublime jardin
A celui qui sait lui tendre la main.
Parsemée de jasmins et de roses d'antan,
Elle libère ses encens à la tombée du jour.
Se défiant du bitume, des cyclones et des ans,
Elle survit comme un rêve avec beaucoup d'amour.
Et pour découvrir toute son intimité,
Glissez-vous sans mot dire par sa porte entrebâillée,
Marcher à pas feutrés sur son parquet de tamarin
Pour contempler tous les bijoux de ses écrins.
FIN POUR CE JOUR
Merci à PETITE MIMINE pour ses beaux gifs
Merci beaucoup pour vos commentaires ICI, pour vos visites.
Je vous souhaite une délicieuse semaine pleine de bonheur et de douceur.
Prenez bien soin de vous.
Gros bisous d'amitié à vous partager de mon ti rocher.