3/9/20 : Fleurs...de mon jardin 2018 (FIN) - Poésies
Bonjour à toutes et tous et bienvenue sur mon blog.
Nous terminons ce jour la visite en photos dans mon jardin de fleurs etc.... datant de 2018 (hibiscus, bougainvilliers, fleurs de ma grande cactée, etc, piments...)
Voilà nous sommes arrivés en septembre et j'espère que tout va bien pour vous et continuez toujours à être très prudent(e)s.
Tout d'abord en vidéo et ensuite des photos
La solitude est un jardin où l'âme se dessèche, les fleurs qui y poussent n'ont pas de parfum.
Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles, si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles !
Si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu'il vous faut.
Le personnage que nous sommes, c'est un jardin, et notre volonté le cultive.
Le bout du monde et le fond du jardin contiennent la même quantité de merveilles.
Le jardin est la prolongation naturelle d'une conception de la vie.
Si quelqu'un dans un jardin bien arrosé brise la violette, le pavot et le lys hérissé de langues jaunes, Les fleurs fanées laissent soudain tomber leur tête flétrie, ne se tiennent plus et regardent, de leur cime, la terre.
FIN
Je reste dans le thème jardins et fleurs avec ces deux belles poésies
Le jardin et la maison
Anna de Noailles
(1876-1933)
(Recueil : Le cœur innombrable)
Voici l'heure où le pré, les arbres et les fleurs
Dans l'air dolent et doux soupirent leurs odeurs.
Les baies du lierre obscur où l'ombre se recueille
Sentant venir le soir se couchent dans leurs feuilles,
Le jet d'eau du jardin, qui monte et redescend,
Fait dans le bassin clair son bruit rafraîchissant ;
La paisible maison respire au jour qui baisse
Les petits orangers fleurissant dans leurs caisses.
Le feuillage qui boit les vapeurs de l'étang
Lassé des feux du jour s'apaise et se détend.
- Peu à peu la maison entr'ouvre ses fenêtres
Où tout le soir vivant et parfumé pénètre,
Et comme elle, penché sur l'horizon, mon cœur
S'emplit d'ombre, de paix, de rêve et de fraîcheur...
Comme on voit sur la branche
au mois de mai la rose.
Pierre de Ronsard
(1524-1585)
(Recueil : Second livre des Amours)
Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose,
En sa belle jeunesse, en sa première fleur,
Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur,
Quand l’Aube de ses pleurs au point du jour l’arrose;
La grâce dans sa feuille, et l’amour se repose,
Embaumant les jardins et les arbres d’odeur;
Mais battue, ou de pluie, ou d’excessive ardeur,
Languissante elle meurt, feuille à feuille déclose.
Ainsi en ta première et jeune nouveauté,
Quand la terre et le ciel honoraient ta beauté,
La Parque t’a tuée, et cendres tu reposes.
Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs,
Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs,
Afin que vif et mort, ton corps ne soit que roses.
Je vous remercie infiniment ma famille, mes ami(e)s avec blogs et sans blog pour vos visites, pour vos commentaires, merci d'être là pour moi.
VOS COMMENTAIRES SONT A FAIRE ICI. MERCI BEAUCOUP.
Je vous souhaite une belle fin de semaine pleine de bonheur et que tous vos souhaits se réalisent.
Prenez bien soin de vous.
Une envolée de gros bisous d'amitié de mon ti caillou.