18/2/21 : Histoire d'un pur-sang heureux (DIVERS)
Bonjour à toutes et tous et bienvenue sur mon blog.
J'espère que vous allez toutes et tous bien et pour cela je vous envoie plein de bonnes ondes positives de mon île et du soleil avec toute mon amitié.
Ce jour c'est un sujet DIVERS et ce sera avec cette belle histoire de Ainhoïc, un pur-sang heureux
Ainhoïc a fêté ses 30 ans à Landser, juste avant le début du confinement. Voici l’histoire peu banale de ce hongre, gros lot d’une tombola à Degustha, en 1991.
LANDSER. [Diaporama] Ainhoïc, un pur-sang heureux (lalsace.fr)
Ainhoïc est issu d’un élevage de Mooslargue, où il a passé la première partie de sa vie.
Ainhoïc pur-sang arabe espagnol a fêté ses 30 ans avec un beau goûter d’anniversaire, juste avant le début du confinement, ici avec sa propriétaire Béatrice Müller. Photo L’Alsace /Jean-Christophe MEYER
Ci-dessus : Ainhoïc a été gagné lors d’une tombola lors de Degustha à Hagenthal. C’était en 1991… Depuis, ses maîtres, les Müller, un couple suisse qui réside à Dornach, lui sont toujours restés fidèles
Ainhoïc pur-sang arabe espagnol a fêté ses 30 ans avec un beau goûter d’anniversaire, juste avant le début du confinement, ici avec Béatrice Müller. Photo L’Alsace /Jean-Christophe MEYER
Ainhoïc pur-sang arabe espagnol a un impressionnant arbre généalogique qui, pour les lignées les plus anciennes, remonte à 1838
Ci-dessus : Ainhoïc a eu droit à un beau gâteau, à la carotte s’il vous plaît. Photo L’Alsace /Jean-Christophe MEYER
Un gâteau aux carottes qu’il a su apprécier. Photo L’Alsace /Jean-Christophe MEYER
Ainhoïc pur-sang arabe espagnol a fêté ses 30 ans avec un beau goûter d’anniversaire, juste avant le début du confinement, ici avec Gaby Hoffmeyer, une de ses deux marraines. Photo L’Alsace /Jean-Christophe MEYER
C’est l’image d’un bonheur simple, il n’y a pas si longtemps. Celle d’un anniversaire, un peu particulier : celui d’Ainhoïc, un hongre qui a fêté ses 30 ans à Landser, où il est en pension chez un agriculteur. Un bonheur simple – qui paraît aujourd’hui, avec la crise du coronavirus et son corollaire, le confinement, hors de portée. Mais qui, espérons-le, redeviendra bien vite possible – et qui n’en aura alors que plus de saveur
Le gros lot de la tombola à Degustha
Ainhoïc, donc, a fêté ses 30 ans, juste avant le confinement, avec un goûter d’anniversaire qui marquait aussi 28 ans et demi de fidélité entre un couple suisse, Heinz et Béatrice Müller, et Ainhoïc, un pur-sang arabe espagnol.
L’histoire a commencé de façon tout à fait insolite, raconte Heinz Müller. « C’était en août 1991. Nous fêtions notre anniversaire de mariage. Nous aimons bien la bonne chère, et nous avions décidé d’aller à Degustha, la foire gastronomique de Hagenthal. Cette année-là, il y avait un concours : on pouvait gagner un cheval rien qu’en devinant son poids… Moi, je l’ai donné à 50 grammes près ! »
Peur panique des chevaux
Le lundi suivant, il ne pensait déjà plus à cette histoire, quand il reçoit un coup de fil de France qui lui annonce : « Bravo, vous avez gagné, quand venez-vous récupérer votre cheval ? » Et Heinz Müller de sourire : « Alors que nous habitions une maison avec un petit jardin. Pas de quoi avoir un cheval ! » Ce n’était pas le seul souci, précise son épouse Béatrice : « À l’époque, j’avais une peur panique des chevaux, qui remontait à l’enfance et à une mauvaise expérience. »
Une forme de thérapie
Malgré tout, les Müller acceptent leur prix, un cadeau de l’éleveur Gérard Enderlin, à Mooslargue. « J’ai discuté avec lui, confie Heinz. Nous aurions pu revendre Ainhoïc. Cela aurait été possible, facile même, pour cet étalon arabe pur-sang. » Il a un arbre généalogique prestigieux, qui remonte à 1853 pour la plus ancienne lignée. « Face à ce coup du destin, nous n’avons pas reculé, nous avons dit oui. »
De Mooslargue à Landser
Les premières années, Ainhoïc reste en pension à Mooslargue, parmi les autres chevaux de l’éleveur, et les Müller apprennent à le connaître avec des petits cadeaux réguliers. « Nous l’avons emmené marcher, beaucoup. C’était un poulain, sauvage, qui avait peur, se cabrait pour un rien. Petit à petit, nous nous sommes apprivoisés. » Mieux : Béatrice Müller, aidée par une amie, a appris à surmonter sa peur, et a dressé Ainhoïc avec la méthode Tellington-Jones. « Après un an, je pouvais entrer dans le box et être maîtresse de mon cheval. Cela a agi comme une thérapie ! Après deux ans et demi, il était parfaitement dressé, grâce à des exercices de travail à pied. »
Deux marraines
À l’âge de trois ans, Ainhoïc a été monté. Et Béatrice Müller, d’une peur, a fait une passion, jusqu’à devenir la formatrice qu’elle est aujourd’hui. Est arrivé un temps où les Müller ont failli vendre le cheval… C’est ainsi qu’il s’est retrouvé à Landser, avec deux marraines, Sarah Hoffmeyer de Dietwiller et sa maman, Gaby.
« Ma fille vient depuis 12 ans pour monter Ainhoïc, aujourd’hui elle vient quand elle le peut , raconte cette dernière. J’ai pris la relève. Je n’y connaissais rien en chevaux, j’ai appris à le sortir du box, à lui mettre le licol, le promener, même si je ne monte pas ! » Les Müller ont fait en sorte que, si jamais il leur arrivait malheur, Ainhoïc revienne à ses deux marraines. Une belle amitié est née entre les deux familles.
Un beau soir
Voici déjà 15 ans qu’Ainhoïc est en pension à Landser. « Il a eu une vie magnifique, avec le troupeau de Mooslargue. Un vrai conte des Mille et une nuits… Et puis maintenant, il vit une retraite tranquille à Landser. C’est le plus charmant cheval qui soit. Et depuis tout petit, même s’il avait du caractère, comme sa race le lui confère. » Il a une santé de fer : pour un cheval, 30 ans, c’est déjà un bel âge. Mais les pur-sang arabes peuvent atteindre 40 ans. C’est tout ce qu’on souhaite à Ainhoïc !
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