8/11/18 : Fête des Goyaviers (Plaine Palmistes) 3/6
Bonjour à toutes et tous et bienvenue sur mon blog.
Comment allez-vous ? Je l'espère le mieux possible, en métropole etc... vous commencez à avoir froid alors qu'à la Réunion c'est l'été qui s'installe avec la chaleur. Depuis fin octobre nous avons maintenant 3 H de décalage, grrr...pour moi car c'était plus facile 2 H de décalage pour joindre la métropole....
Merci pour votre gentillesse et je vous donne de mes nouvelles "fraîches" : Mes yeux vont mieux, comme je l'avais dit précédemment opération de l'oeil droit (cataracte) annulée, pas d'urgence et j'en ai trop bavé avec l'oeil gauche. J'ai mes nouvelles lunettes depuis le 3 Novembre 18 YES !!!!! ainsi que des lunettes solaires adaptées à ma vue, mais avec la chaleur qui s'est installée depuis quelques jours mais également avec un peu un manque de motivation, je suis moins souvent sur la blogo mais je continue avec plaisir à faire au moins une fois par semaine un nouvel article et je mets en ligne sur mon blog sur EKLABLOG mes commentaires (qui sont modérés) une ou deux fois par semaine, merci à vous, sans oublier de venir visiter avec grand plaisir vos beaux univers de blogs au moins une fois par semaine, merci également aux fidèles ami(e)s sans blog. Je préfère mettre la pédale douce sur la blogo mais j'aime trop bloguer pour arrêter...donc je continue....au rythme d'une croisière...doucement mais sûrement ih ih ih !!!, merci de votre compréhension et excusez-moi si je suis moins présente mais sachez que votre amitié m'est très précieuse et que vous êtes dans mon coeur.
Nous continuons notre balade à la Plaine des Palmistes à la fête des Goyaviers 2018 (3/6) tout d'abord avec une vidéo et ensuite avec quelques photos
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Sainte Agathe, qui signifie Sainte de Dieu, est la patronne de La Plaine des Palmistes depuis l'érection de la paroisse, le 21 novembre 1857, par Monseigneur Armand-René Maupoint, évêque de Saint-Denis de La Réunion.
Une première chapelle est construite dès 1852, et une église en bois bâtie vers 1858. Souvent réparée suite aux cyclones, elle est remplacée dans les années 1970 par une église en béton au nouveau village près de la mairie...
Fête la Sainte Agathe (5 février et je suis née un 5 février )
Chaque année le village de La Plaine des Palmistes fête la Sainte Agathe le 5 février, c'est l’occasion pour les pompiers de la Plaine de fêter leur sainte Patronne. D’abord, les pompiers rendent hommage à Sainte Agathe à travers des démonstrations de savoir faire et un défilé au Mail du clocher. Ensuite, une messe est organisée, à la Paroisse du village. Et enfin, les pompiers portent, autour du village, les reliques de la Sainte Patronne avec d’énormes bouquets de fleurs en guise d’offrandes.
Sainte Agathe de Catane ou Agathe de Sicile, vierge et martyre, morte en 251, est également la patronne des nourrices, des bijoutiers, des fondeurs de cloche, des villes de Catane et de Palerme, ainsi que de l’île de Malte. On invoque son nom pour se protéger des tremblements de terre, des éruptions volcaniques et des incendies.
Agathe est une jeune vierge d'une grande beauté. Quintianus, préfet romain de Sicile, tente de la séduire en vain, puis l'envoie dans un lupanar, où sa virginité est miraculeusement préservée.
Elle est ensuite attachée à une colonne, un bourreau lui arrache les seins, puis la jette en prison, où Saint-Pierre la visite et guérit ses blessures. Elle est enfin traînée sur des charbons ardents jusqu'à ce que mort s'ensuive. Sa mort fut accompagnée d'un tremblement de terre qui ébranla toute la ville. Un an après sa mort, le célèbre volcan, l’Etna entre en éruption, déversant un flot de lave en direction de Catane. Les habitants s'emparent du voile qui recouvre la sépulture d'Agathe et le placent devant le feu qui s'arrête aussitôt, épargnant ainsi la ville.
FIN 3/6
Comme on parle de la Plaine... voici une belle chanson
Terminons par une poésie
Paysage
Pourquoi ne puis-je pas, d'une plume docile,
Peindre, en des vers chinois, des arbres et des fleurs,
Comme avec un pinceau gracieux et facile,
De la belle nature imiter les couleurs ?
Je ferais, ici même, un riant paysage,
Que vous retoucheriez afin de l'embellir,
Une maison cachée au milieu d'un bocage,
A l'heure où vient le soir, où le jour va pâlir.
Je placerais au vent un rideau de Jamroses,
Des vanilliers grimpant sur de hauts badamiers ;
Une varangue ouverte où monteraient des roses ;
A gauche, un clair massif de mobiles palmiers.
Quelques graves lascars, pétris en terre glaise,
Drapés dans leurs capras, accroupis deux à deux,
Seraient, de mon jardin tracé tout à l'anglaise,
Les gardiens vigilants qui ne garderaient qu'eux.
Les ondes d'un bassin, s'échappant sous des songes,
Après de vains détours, y reviendraient encor :
J'y mettrais des montbruns, ces poissons des mensonges
Qui, vus au fond de l'eau, semblent des lingots d'or.
Un bougainvillée couvrirait la tonnelle ;
Je planterais autour de jeunes arbrisseaux,
Tels que des bibassiers, des cerisiers-canelle,
Des goyaviers lilas, des hibiscus ponceaux.
De tortueux sentiers, marqués de galets rares,
Semés du sable bleu des Patates-Durand,
Formeraient des zig-zags, de ces contours bizarres,
Que sans les voir ou suit, on quitte et l'on reprend.
L'oiseau blanc, l'oiseau vert au chatoyant plumage,
Ces hôtes familiers de nos vergers ombreux,
Et l'oiseau-de-la-Vierge au triste et doux ramage,
Sans craindre la gaulette, y parleraient entr'eux.
J'emploierais des gazons, des netchoulis vivaces
A former des dessins extravagants ou non ;
J'aurais en chiendent fin de longs serpents voraces,
Ne dévorant jamais que des rose-pompon.
Là bas, au coin du mur, Echo viendrait répondre.
C'est là qu'on rangerait les bombardes à miel ;
Des afouches creusés, recouverts d'une empondre,
Logeraient les essaims jadis aimés du ciel.
Puis, je voudrais fermer d'une grille verdâtre
Cette calme villa; mettre, au petit portail,
Deux lions furieux, mais deux lions de plâtre,
Laissant voir aux passants leur langue de corail.
Mais des vives couleurs j'ignore l'assemblage;
Et ma palette, à moi, c'est un encrier noir.
J'aurais voulu, pourtant, peindre un frais paysage,
Quand le jour va pâlir, à l'heure où vient le soir.
Eugène Volcy Focard
Poète
Laurent-Eugène-Volsy Focard de Fontéfiguières, connu sous le nom de plume de Eugène Volsy Focard, né le 31 mai 1818 à Port-Louis et mort le 28 mai 1901 à Saint-Denis, est un naturaliste, historien, poète et linguiste français de l'île de La Réunion. Wikipédia
Date et lieu de naissance : 31 mai 1818, Port-Louis, Maurice
Date et lieu de décès : 28 mai 1901, Saint-Denis, La Réunion.
Je vous remercie infiniment pour vos visites, vos commentaires sur MON BLOG SUR EKLABLOG (les commentaires sont fermés sur canalblog car c'est une copie et mon blog principal est sur EKLABLOG), les belles créations que vous déposez etc... je remercie également PETITE MIMINE pour ses belles images.
Prenez bien soin de vous surtout.
Belle fin de semaine.
Une envolée de gros bisous d'amitié à vous partager de mon ti rocher.